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Port Charlotte OLC: 01

lpdelorimier

Distillerie : Bruichladdich

Âge : 9 ans

Pays : Écosse / Islay

% alcool : 55,1%


LP


Visuel : Le magnifique packaging tubulaire classique des Port Charlotte fait encore belle impression. Au niveau du visuel au verre, une couleur ambrée resplendissante avec des reflets orangés et un halo translucide bien marqué en superficie.


Nez : À la première impression, un nez assez fin qui pointe sur des arômes de bacon, de cendre, de fruits rouges compotés, et de caramel salé. On a aussi des notes terreuses, légèrement champignonnées et caféinées, enrobées de douce fumée. J’hésite à rajouter des composantes plastiques, médicinales ou pharmaceutiques tellement elles sont bien lissées, mais elles sont bien là. Il se transforme avec le temps ce nez, la complexité des arômes se mélange et contribue à amener de nouvelles nuances à la palette olfactive citée.


Bouche : Dès la première gorgée, on a l’impression que notre cerveau ne réalise pas ou n’est pas en mesure de décoder la complexité de l’explosion de saveurs qui se produit. C’est une forte montée conjointe en sucre d’orge mélangé avec la pâte à fruits concentrés, les bonbons à la cannelle rouge, le toffee, le chocolat noir au café et la feuille de tabac. On combine à ça les saveurs fumées du bacon, de la viande rôtie à celles végétales comme la tourbe, les champignons séchés, la terre, et aussi chimique comme le pétrole. La complexité est définitivement au rendez-vous. C’est également une combinaison des plus harmonieuse.


Finale : L’étape cruciale qui boucle la boucle. Elle fait son travail à merveille, redonnant encore plus de vie aux flaveurs essentielles. On a une combinaison gagnante qui unit bien le nez et la bouche, en ramenant une légère amertume, suivi de belles notes fumées, caramélisées et phénoliques.


Commentaires : C’est surprenant comment il est souple, complexe et …quasi-parfait. On oublie qu’il cartonne à 55% tellement il est bien composé. C’est dangereusement bon, quoi dire de plus, si ce n’est que vous manquez quelque chose si vous passez à côté de ce Port Charlotte OLC: 01.



Fred


Visuel : à mon avis, Bruichladdich a frappé un coup de circuit quand ils ont complètement changé l’image de la série Port Charlotte pour la détacher de la série Bruichladdich non-tourbé de la distillerie. Une fois dans mon verre, la couleur caramel Grenache laisse paraître des reflets cuivrés. On voit très bien sa texture très huileuse. Il colle au verre, ses jambes sont fines et glissent langoureusement le long des parois.


Nez : un nez très puissant, très agressif pourvut d’une complexité qui ne se laisse pas apprivoiser facilement. La tourbe, la terre et le sel font rapidement sentir leur présence. Vient ensuite une vague de fruit rouge, de viande rôtie et de conifère dans une boîte à tabac. Un petit repos laisse de subtils arômes de pommes vertes, de poires et de vanille se faire une place dans un caramel de fruit rouge.


Bouche : la texture onctueuse caresse rapidement le gueuleton et donne envie de le garder en bouche pour le laisser se défaire en miel. Prenez garde! Il est extrêmement violent et il passera votre sens du goûter à tabac si vous le buvez sans eau. On y dénote d’intenses saveurs de bois, de caramel, de fruits et de chocolat en attaque. Vient ensuite s’installer un flot de vanille, de sel, poires, de miel d’herbes salées et de bois.

Finale : une finale qui s’étire, s’étend et ne finit plus de finir. Un puissant flux d’épices boisées, de cannelle s’installe, accompagné d’une bouffée de fumée fraîche et de bois en qui revient en rétro-olfaction.


Commentaires: la lignée Experimental Cask Series de Port Charlotte donne beaucoup de flexibilité à l’équipe de Bruichladdich pour qu’ils puissent s’amuser avec le vieillissement d’un whisky. L’expression OLC : 01 a été vieillit en fût de bourbon, de vin rouge (Syrah) et de vin doux naturel avant d’être fini en fût d’Oloroso :

· first fill de whiskey américain (30%)

· second fill de whiskey américain (40%)

· fût de vin doux naturel (25%)

· en fût de Syrah (5%)

Une fois assemblé, il a terminé son périple avec en passant 18 mois dans des first fill hogshead d’Oloroso. On a single malt qui se démarque des autres Port Charlotte. On a définitivement affaire à un incontournable qui prend une place de choix dans mon inventaire. Ça sent déjà l’achat d’une bouteille supplémentaire.

Sláinte

L-P et Fred

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