Embouteilleur : Douglas Laing’s
Nom : Big Peat Christmas Edition 2020
Âge : NAS
Pays : Écosse/Islay
% alcool : 53,1%
Visuel : il est beaucoup plus pâle que l’édition 2019. On s’approche beaucoup de la couleur d’un vin blanc. Ses jambes sont fines et huileuses et s’étirent tranquillement vers la paraison.
Nez : Un nez beaucoup plus intéressant que le Big Peat ordinaire. Beaucoup plus de puissance. On y retrouve un nez intéressant qui offre des notes d’herbes, de sel, de fumée, de cuir, de médicaments et de pâte à biscuit. Un nez typique de l’Islay avec beaucoup plus de complexités que celui du Big Peat ordinaire.
Bouche : la pâte à biscuit rentre en attaque dès la mise en bouche. Sa texture est huileuse et enveloppe le gueuleton dans toute sa puissance. Suivent ensuite des saveurs mentholées, de sel et de poivre blanc.
Finale : ceci n’est pas une finale, c’est un cap, c’est une péninsule qui subit les foudres de la côte Atlantique. Elle est puissante et épicée. On y retrouve des notes de piment d’Espelette, de sel, de menthe accompagnée de cendres en rétro-olfaction. Elle laisse en bouche une longue impression de fraîcheur.
Commentaires: Le Big Peat Christmas Edition est une version cask strength du Big Peat standard. J’avais adoré l’édition 2019. Je m’en suis d’ailleurs servi un généreux dram le soir où j’ai commandé l’édition 2020 pour me remettre dans l’esprit des fêtes. L’édition de cette année est très bonne, mais elle ne parvient pas à atteindre le niveau de complexité de l’an passé. Encore une fois, la totalité de l’inventaire que la SAQ a reçu s’est écoulée en quelques heures, même si cette année il semble y avoir eu deux lots de 500 bouteilles qui ont été mis en ligne.
Joyeuses fêtes!
Fred
Visuel : Un emballage des plus ludique, au couleur de Noël, agrémenté de la figure emblématique du fameux bonhomme barbu (qui ressemble drôlement à Fred!). Au niveau du produit, la couleur oscille dans des teintes très pâles, surtout de paille tirant légèrement sur le verdâtre.
Nez : Mon premier réflexe est d’associer ce premier nez à des odeurs typiques des Ardbeg. Pour le descriptif exhaustif, je dirais des notes médicinales et de pharmacie, mélangées avec la mer, la tourbe bien mouillée et fumée. Je termine ce bouquet puissant avec des notes en arrière-plan un peu plus fruitées et vanillées, possiblement des bananes écrasées et du jus d’ananas.
Bouche : Attention c’est chaud et ça brûle! Une bonne attaque d’alcool dès le départ amène son lot de pétillements sur la langue. Mais déjà, on goûte de nombreuses nuances fumées : bacon, boite à tabac, cendre. L’iode, les herbes vertes, les champignons, la terre poursuivent sur cette deuxième vague. Je termine cette bouche avec un couronnement de noix grillées, d’huile de coco, de zestes d’agrumes concentrés, et d’onguent médicamenté.
Finale : Looooonnnnnngggggguuuuueeee... Que dire de plus! On retrouve des flaveurs boisées et mentholées. Certes, la fumée, ou dirais-je, l’antre du foyer, se fait sentir encore quelques minutes après la dernière gorgée.
Commentaires : C’était ma première expérience du Big Peat Christmas edition. Je dois dire que le mélange conçu par Douglas Laing’s est plus qu’invitant : Ardbeg, Bowmore, Caol Ila, Port Ellen, et bien plus encore! Pour moi, les stéréotypes associés aux distilleries Ardbeg et Caol Ila ressortent davantage dans le lot. En résumé, c’est un cask strenght qui livre la marchandise pour les amateurs de peat : c’est costaud et clairement fumé.
L-P
Joyeux Noël!
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