Distillerie : Ardbeg
Nom : Corryvreckan (prononcé Co – ri – vré – cane)
Âge : NAS
Pays : Écosse/Islay
% alcool : 57,1 %
Visuel : Or rose; sa texture huileuse s’élance et s’étend sur les parois du verre avec élégance et douceur.
Nez : Quel nez!! Cléopâtre peut aller se recoucher. Un nez intense, un nez complexe, un nez plein de surprises. Des arômes de fumée et de caoutchouc; mais aussi un nez de prunes, de cerises noires et d’eau de bleuets.
Bouche : Sa texture huileuse se roule en noix de beurre sur la langue qu’elle pique avec une pointe de piment. Viennent ensuite des saveurs de crêpes fumées suivies d’une fine pincée de sel.
Finale : Quelle finale! Elle est puissante, elle est longue, elle est chaude. Elle s’étire en bacon fumé bien rôti.
Commentaires: Non mais quel scotch extraordinaire! Sa puissance et sa complexité rendent bien hommage au 2e plus grand tourbillon du monde, le Corryvreckan (il est situé entre les iles Islay et Jura). Je vous épargne les détails de la légende du prince scandinave pour revenir à Ardbeg.
Cette expression est assez secrète. Il n’y a pas de détails ni sur l’âge ni sur le vieillissement. C’est difficile de dire quel âge il peut avoir, mais je crois qu’on peut s’attendre à un vieillissement dans un mélange d’anciens fûts de bourbon et de sherry. Mais quelle réussite. La comparaison est l’autre véritable canon d’Ardbeg, l’Uigeadail (prononcé Ou – Gue – Daile), est quasiment inévitable. Mais à mon avis, c’est injuste. Les deux sont tous les deux excellents, mais ils sont vraiment différents. Si l’Uigeadail était bateau de croisière, le Corryvreckan serait une régate. L’un est velouté et chic alors que l’autre est une véritable force de la nature.
Malgré son prix assez élevé, je le recommande à 200%. Il faut que tu essayes ça au moins une fois dans ta vie.
Sláinte
Fred
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